La peur est un sentiment d’angoisse éprouvé en présence d’un danger, réel ou supposé. C’est donc une émotion négative nourrie par un esprit de peur qui affecte principalement l’âme ;
L’âme est composée de 3 parties : l’intelligence, la volonté et les émotions.
Pour que notre intelligence se déploie, il faudrait que notre volonté soit activée par une émotion, qu’elle soit positive ou non. Par exemple, si nous éprouvons de la faim, la sensation de faim va produire en nous de la volonté qui permettra à notre intelligence de se déployer afin de pouvoir manger. En fonction donc de notre éducation et de ce qui est à notre disposition, nous pourrons recourir soit à faire la cuisine, soit à appeler un proche, soit à faire la manche dans la rue, …
La peur quant à elle va bloquer notre volonté, et ce, peu importe ce que l’on pourra recevoir comme encouragement. La peur va nous tétaniser en nous empêchant de poser des actes.
La peur s’oppose à la foi qui est la conscience que Dieu marche avec nous, que nous ne sommes pas seuls, et que parce que Dieu nous aime il réfléchira pour nous afin de nous sortir de toute forme de situation.
La peur est toujours présente lorsque nous décidons d’entamer le premier pas vers notre bonheur. Le monde des ténèbres l’a très bien compris. Contrairement à ce qu’on peut penser, il ne peut pas grand-chose contre nous, seulement il utilise nos émotions afin de nous pousser à désobéir à Dieu. Il ira jusqu’à monter des scénarios pour nous faire croire que la véritable sécurité se trouve dans la peur, par conséquent dans l’inaction.
Toute notre vie nous aurons à passer l’épreuve de la foi, car la marche avec Dieu est une échelle sans fin.
La parole de Dieu nous dit dans Hébreux 11 : 6 : « Or sans la foi il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. ».
Elle nous dit également dans Romains 2 : 11 : « Car devant Dieu il n’y a point d’acception de personnes. ».
C’est-à-dire que Dieu attend de nous l’obéissance, peu importe l’épreuve ; En agissant ainsi nous lui sommes agréables. Par contre, si nous lui résistons par peur, non seulement il considère que nous ne l’aimons pas, mais aussi il nous remplacera aussitôt.
Vous me direz peut-être que c’est trop facile de parler ainsi car vous ne connaissez pas mes douleurs, vous me direz aussi que ce n’est pas facile à faire, ou encore que Dieu ne peut pas me demander de faire cela, ce n’est pas lui, et plusieurs autres excuses du genre.
Mais en réalité, là où vous serez tombés c’est au niveau de la démarche que vous aurez adopté pour résoudre le problème. Vous aurez utilisé vos émotions comme outils d’aide à la décision au lieu d’utiliser soit la Parole de Dieu, soit la prière. En Jésus-Christ, nous sommes de nouvelles créatures, nous avons un nouveau référentiel, un nouveau mode de pensée qui est celui que nous donne Jésus-Christ.
Le Seigneur Jésus-Christ lors de la 4ème intervention lorsqu’il a été tenté dans le désert, a utilisé la Parole, et lorsqu’il allait bientôt mourir il a utilisé la prière. Si nous n’avons pas la Parole nous avons la prière, car le plus difficile c’est de trouver la force pour surmonter sa peur et obéir quand-même.
C’est dans la prière que nous trouvons la force, le courage, la détermination et la sécurité qui nous permettront d’affronter ou de résoudre le problème en face. Il ne s’agit pas d’imposer sa volonté à Dieu, mais dans la pleine conscience de son identité de Créateur et de la nôtre de créature, demander avec un cœur sincère que sa volonté soit faite.
Ainsi, de victoire en victoire sur la peur, nous deviendrons instoppables, agréables à Dieu.
Soyons tous abondamment bénis.