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De la conscience que nous avons de notre appartenance à Jésus-Christ dépend notre sécurité : une clé pour la vie (1ère Partie)

Le passage biblique, socle de cette exhortation est tiré du tout premier livre de la Bible, la Genèse. On sera toujours confortable de rappeler que les 5 premiers livres de la Bible appelés la Septante ont été tirés de la bibliothèque d’Alexandrie en Egypte, donc en Afrique. Ferions-nous aussi preuve de mauvaise foi et ne pas reconnaître, par simple déduction que la Bible est un livre africain ? Il y va de notre intérêt, il y va de notre existence, il y va de l’appropriation de notre identité. Nous devons être en permanence en quête de restitution et de re-situation de la vérité, la vérité qui est la vie.

Faisons appel à la parole de DIEU et lisons Genèse 22.17: « je te bénirai et je multiplierai ta postérité, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est sur le bord de la mer ; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis. ».

Rappelons le contexte dans lequel cette parole a été prononcée. L’ÉTERNEL DES ARMÉES, après que Abraham n’eût pas refusé de lui sacrifier son unique enfant Isaac, déclare et déverse en abondance sur Abraham et sur sa postérité, des bénédictions. Ce qui vient consolider l’alliance entre DIEU et Abraham, marquant ainsi l’accomplissement de la parole qui avait été dite dans Genèse 12.7: « L’Éternel apparut à Abram, et dit : Je donnerai ce pays à ta postérité. Et Abram bâtit là un autel à l’Éternel, qui lui était apparu. ».

Regardons de plus près la phrase qui a été soulignée. C’est quoi la porte de nos ennemis ? Cette porte est-elle matérielle ou non ? Où se situe-t-elle ? Comment la retrouve-t-on ? Comment y avoir accès ?

Si on se laisse aller à déployer notre pauvre petite intelligence d’Hommes, sur des questionnements qui échappent totalement à notre champ de compétence et d’expertise, « on va pas quitter ici », comme disent les gens de chez moi. Il serait donc judicieux et même précieux voire vital de se tourner vers l’ESPRIT SAINT, le « plus » meilleur (oui, on peut utiliser ce pléonasme lorsqu’il s’agit de lui) des pédagogues, des andragogues, des scientifiques, l’enseignant par excellence, pour que lui, qui est la source et qui est à la source de toutes connaissances nous révèle, nous décrypte, nous décortique, nous décompose en produit de facteurs premiers, les missives encodées de Genèse 22.17. Mais surtout, l’ESPRIT SAINT dans cette exhortation va nous indiquer par la même occasion, quelles sont les implications et les applications de ces décodages dans tous les compartiments de nos vies au quotidien.

D’usage, on sait qu’une porte renvoie à l’entrée ou la sortie principale d’une maison, d’un édifice fermé. Elle a plusieurs parties dont les plus connues sont : la serrure, le poignet et le seuil. On peut également avoir des portes secondaires, qui sont celles qui permettent de circuler à l’intérieur de la maison ou de l’édifice.

Le verset 17 de Genèse 22 nous dit : « … vous posséderez la porte de vos ennemis ». C’est DIEU qui parle, mais de qui parle-t-il ? Qui sont ces ennemis ? Comment peut-on parler de porte dans ce cadre alors que nous venons de voir de façon littéraire ce que c’est qu’une porte ? DIEU est-il fou ? Certainement ! Diraient quelques-uns car visiblement c’est un non-sens ahurissant, assourdissant. Ça frise le ridicule. Mais que non ! Les choses de DIEU sont folies pour l’Homme, pour l’Homme animal. 1 Corinthiens 2.14 : « Mais l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge ».

Continuons !!! Le langage parlé dans Genèse 22.17 est un langage éminemment spirituel. Il ne s’agit nullement d’une porte physique faite de matière, mais d’une porte spirituelle, au plus haut degré.

Se basant sur les principes fondamentaux de la vie humaine, établis sur la bidimensionnalité tripartitionnée de l’Homme (lire Luc 20.25 et 1 Thessaloniciens 5.23), nous savons que spirituellement nous pouvons avoir des portes n’importe où, n’importe quand, n’importe comment, de n’importe quelle dimension. C’est ainsi qu’on entend souvent dire : les portes du cœur, les portes du mal, la porte de la terre, les portes intergalactiques, les portes de ta vie, tu es une porte…

Spirituellement la porte n’est pas une donnée fixe, définie, normée, contrairement à une porte matérielle qui doit respecter des critériums conventionnels, bien précis. Spirituellement la porte peut être vue et entendue comme étant une donnée qui se tire et qui s’étire dans le temps. C’est une donnée qui peut être déformée, transformée, modulée selon des paramètres liés à l’espace et au temps dans lequel elle se trouve. En fait, pour simplifier les choses, disons qu’une porte sur le plan immatériel est liée à une ou plusieurs voies d’accès à quelque chose ou à quelqu’un.

Quelle intellection, quelle compréhension, quelle interprétation nous faisons-nous donc de « … ta postérité possèdera la porte de ses ennemis » ?

Nous partons de très loin dans les démonstrations afin que tout le monde soit à l’aise.

Nous sommes la descendance d’Abraham par alliance à JÉSUS-CHRIST. Le PÈRE ÉTERNEL, avant-gardiste de luxe, avait déjà pensé notre vie avant, bien avant que nous n’arrivions sur terre (Jérémie 1.5). Il avait déjà prévu notre venue et notre avenir des milliers d’années avant notre naissance. Il avait déjà décrété il y a environ 4.000 ans que nous posséderions la porte de nos ennemis, que nous dominerions sur nos ennemis, que nous les poursuivrions (Lévitique 27.7-8), que nous marcherions sur eux et que nous écraserions leurs têtes (Genèse 3.15), que nous les ferions tomber (Psaume 91.7), que nous ferions de nos ennemis nos marchepieds (Marc 12.36), que nous aurions la victoire sur eux (Deutéronome 28.7), que nous les attaquerions par derrière (Josué 10.19).

Il y a des centaines de passages bibliques qui vont dans le même sens, nous n’allons pas tous les citer, efficacité oblige.

Si DIEU nous donne la porte de nos ennemis, cela signifie qu’il nous a aussi donné la clé qui correspond à la serrure qui ouvre cette porte. Normal !!! Il est le propriétaire de tous les dossiers. Sinon comment ferait-il nos délivrances ? Comment ferait-il pour nous sortir des captivités ? Sinon, comment le CHRIST, Dieu fait homme, aurait pu avoir accès aux enfers, y serait descendu et aurait arraché la clé de vie à satan après sa mort et avant sa résurrection ?

Mais cette clé dont nous venons de parler, de quoi s’agit-il ?

Puisqu’on a vu précédemment que la porte est spirituelle, la clé est aussi spirituelle. Quelle est donc cette clé spirituelle, qui n’a rien ou presque rien à voir avec une clé matérielle et qui nous donne accès à la demeure de nos ennemis pour les soumettre, les vaincre, les dominer et ressortir par la porte principale, porte par laquelle nous sommes rentrés ?

Si nous possédons la porte de nos ennemis, cela veut dire qu’ils sont nos objets, nos jouets, nos choses et on fait d’eux ce qu’on veut, tant qu’on reste dans la conscience très étroite de notre identité et de notre appartenance à JÉSUS-CHRIST.

Si nous possédons la clé qui ouvre la porte de nos ennemis, cela veut dire qu’on peut rentrer et sortir de leur demeure comme bon nous semble.

Il existe plusieurs types de portes et plusieurs catégories de portes, comme il existe plusieurs types de clés et plusieurs catégories de clés. Cependant la clé que le PÈRE ÉTERNEL nous donne est « The Key », c’est une clé qui englobe tout ce que les autres clés ont et tout ce que les autres n’ont pas.

Mais, quelle est donc cette mystérieuse clé qui nous confère autant de pouvoir, autant d’autorité, autant de puissance sur nos ennemis, sur les adversaires : c’est la parole, la parole de DIEU, la parole qui s’est faite chair et qui a habité parmi nous, Jésus-Christ, Dieu fait homme.

La question qu’on se poserait de façon légitime par la suite est celle de savoir si n’importe qui, si n’importe quel enfant de Dieu peut utiliser cette clé, n’importe où, n’importe comment.

On vient de dire que la parole est la clé qui ouvre la porte de nos ennemis afin que nous les anéantissions, afin que nous les soumettions et qu’ils plient sous nos coups. Mais quel est le modus operandi ? Quelles sont les modalités et les conditionnalités capitales qui doivent être remplies afin que lorsque cette clé est utilisée, afin que lorsque cette parole est déployée, que l’ennemi en face soit terrassé par K.O.

Le K.O. prononcé au cours des sports de combat dans le monde, montre un adversaire qui perd temporairement ses moyens, ses capacités. L’arbitre peut intervenir pour mettre fin au match ou pour marquer une pause favorisant ainsi une récupération plus ou moins rapide du joueur touché.

Dans notre monde, le monde réel, ça ne se passe pas tout à fait comme ça. Dans le combat spirituel l’ennemi ne se relève plus, il n’a aucune possibilité de rémission. On ne se relève pas d’un K.O. de l’Éternel des Armées. Soit on meurt, soit on meurt. Il n’y a pas d’autre option.

Dans ce ministère on ne chasse pas les démons, on les tue. Les règles du game c’est l’Éternel des Armées qui les établit, et personne d’autre.

Nous vous laissons d’abord méditer et vous imprégner de ce qui a déjà été dit dans ce texte qui n’est que l’énoncé de la thématique soulevée. Nous vous reviendrons par la grâce de l’ESPRIT SAINT dans une seconde partie pour vous donner les secrets, les méandres, les tours et les contours de l’utilisation de la parole de DIEU et vous dévoiler ainsi la puissance que cela produit.

Soyez tous abondamment bénis. Bonne relecture.

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