Dans l’agora ou plus simplement dans l’espace public, lorsqu’on évoque le terme soumission, les poils des femmes s’hérissent, leurs cheveux se dressent, leurs perruques, si elles en portent, peuvent devenir de véritables balles de pétanque, tant elles se sentent offensées, offusquées, rabaissées, avilies, amoindries, humiliées, discréditées, déconsidérées, décontenancées, désubstantialisées, alors qu’on est en plein même dans la substance.
Les femmes reçoivent le mot soumission comme étant une insulte, de par la configuration spatio-temporelle et l’éducation qu’elles ont reçue. Elles se sentent faibles et pourtant… Aucun être humain sur cette terre, créé par l’Eternel des armées, n’a la capacité, à part la femme (et Dieu bien-sûr) de faire ce que celle-ci est capable de faire.
Faisons une petite virgule pour rentrer un peu dans les fondamentaux avant d’avancer. En égyptien ancien, la femme se dit « nga » ou « minga », ce qui signifie en français « l’arme à feu » ou « feu source ».
Au vu de cette analogie, pourrions-nous penser, un tant soit peu, en parlant d’une femme comme étant un être inférieur, ou comme nous le disons aujourd’hui, le sexe faible ???
Revenons à notre thème.
C’est quoi la soumission, mais plus précisément, qu’est-ce que c’est que la soumission selon DIEU ?
Définir l’intitulé de cette exhortation en fonction de DIEU est un préalable, c’est vital, pour la compréhension de ce qui va suivre. Sinon comment voudrions-nous parler des choses de quelqu’un, tout en éloignant, en occultant et en ignorant royalement ce quelqu’un-là. C’est DIEU dont il s’agit. Comment pourrions-nous parler des êtres humains, de leur vie, de leur vécu en éludant, en bypassant généreusement, rigoureusement, assidûment celui-là même qui a créé toute chose, dont les Hommes. Cf. Gn 1.1 et Gn 1.26.
Sans toutefois revenir sur Eph 5.22 : « Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur » ; on peut dire, et le dire avec forte véhémence que, ce qui est dit dans ce passage biblique a force de loi. La Bible est un livre de droit.
Dans le monde, si nous ne respectons pas la loi nous sommes punis, bannis, car l’une des caractéristiques principales de la loi est l’obligation de sa normativité. En français facile cela veut dire que tout ce qui est dans la loi, tout ce qui est tenu comme loi est une norme, on ne la discute pas, on ne la conteste pas, on ne la rechigne pas, on ne la contourne pas. On l’applique dans la plus stricte rigueur afin d’éviter des poursuites judiciaires.
Avec DIEU c’est pareil, si le PÈRE ÉTERNEL dit explicitement, « femme soumets-toi à ton mari », et que celle-ci conteste, même intimement, elle pèche.
La posture que toute femme, fille de DIEU, enfant de l’Éternel des armées devrait adopter n’est que celle de voir comment faire pour normer et appliquer cette loi dans sa vie afin que ce qui est dit dans Eph 5.25 : « Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle », soit son partage.
Il y a une précondition, une condition sine qua non pour que Eph 5.25 s’applique. Sinon, comme on le dit trivialement, on court dans le sac.
On te demande d’être soumise à ton mari, tu réponds : « …mais, je suis soumise non, quand il me demande de faire quelque chose, même si je ne veux pas, je le fais. ».
Tu as oublié que la soumission est d’abord une posture mentale, et c’est spirituellement qu’on en juge. Donc c’est d’abord spirituellement que tu dois être soumise à ton mari. Et non selon ton entendement, et non selon les idées reçues qui t’ont forgée durant ton parcours de combattue sur terre. La soumission est un concept, une idée, une notion bien pensée par l’Éternel des Armées.
Étant dans un élan de soumission, la femme doit comprendre et intégrer par la suite que ce n’est que selon DIEU que cette soumission doit être déployée. Ce n’est qu’en fonction de l’ESPRIT SAINT et du Christ que cette soumission doit être appliquée et non selon les enseignements du monde, enseignements truffés de manipulation mentale et axés principalement sur les émotions et pour l’avilissement de « minga ».
Ceci étant, pour savoir comment DIEU entend la soumission, il faut se rapprocher de lui, il faut construire une relation intime avec lui, il faut changer le centre de gravité de sa vie et avoir Christ comme seul référentiel.
La soumission est un esprit comme la joie, la paix, l’amour, etc. C’est d’abord ton esprit qui doit être soumis à ton mari, avant de pouvoir voir et palper les modalités de matérialisation de cette soumission-là dans le foyer.
Plus on travaille spirituellement, plus on se charge de lumière, de feu, plus on attire la lumière vers soi, la lumière de l’Esprit Saint bien entendu, les ténèbres ont aussi leur lumière à eux.
Plus on attire de par notre connexion à l’Esprit Saint les bons esprits, c’est-à-dire les esprits de DIEU, plus les mauvais esprits, les esprits du malin s’éloignent de nous ; et plus on manifeste les fruits de l’Esprit Saint. Cf. Ga 5.22.
Faisons un petit bond en arrière avant de continuer. Nous venons de dire que c’est notre niveau de connexion ou notre capacité à être et/ou à rester connecté à l’Esprit Saint qui éloigne de nous les ténèbres. Par conséquent, il serait aberrant de penser que de nous-mêmes, de notre propre force, avec nos propres moyens, nous pouvons attirer à nous la lumière de DIEU, les esprits de DIEU.
Nous pouvons jouir de cette capacité attractive uniquement lorsque par la grâce de DIEU notre esprit ayant fait une profonde repentance et une radicale conversion permet à l’Esprit Saint de pouvoir s’y connecter.
Dès lors que notre esprit est lié à l’Esprit Saint, il peut remporter la victoire de la guerre entre l’esprit – de l’Homme – et la chair. Notre intelligence est renouvelée, nous développons des caractéristiques extraordinaires liées aux fruits de l’Esprit Saint cités plus haut. Ce sont des caractéristiques et caractères que nous avons perdus lorsque le péché est entré dans l’humanité par Adam et Ève.
L’être humain, qu’il le sache ou pas, qu’il en ait conscience ou non, n’est qu’un instrument. Partant de ce postulat nous pouvons dire qu’un objet, une machine, un outil ne sert à rien et ne sert de rien tant que son concepteur, son inventeur, son créateur, qui a le brevet d’invention n’explique pas comment cela fonctionne.
C’est DIEU qui a créé, engendré l’Homme, donc par quels procédés abracadabrantesques l’Homme pourrait prétendre fonctionner sans dysfonctionner, en s’écartant sciemment ou non de son Créateur, lui la création.
Le plan initial était que l’Esprit de DIEU demeure connecté à l’esprit de l’Homme, afin que PÈRE et fils se comblent mutuellement de bonheur éternel.
Sans cela, l’Homme, de par sa constitution, de par sa conception, n’est qu’un jouet pour les entités sataniques, il est malléable, fragile, fébrile et on peut lui faire faire tout ce qu’il veut, tout ce qu’il ne veut pas, et même ce qu’il n’a jamais pensé possible.
La seule protection de l’Homme c’est DIEU. Que nul ne vous trompe.
La femme qui prétend être soumise et qui est dans tout type de mauvais couloirs tels que la fornication, l’adultère, la débauche, l’ivrognerie, les querelles, les affrontements divers avec son mari, les jalousies de toutes sortes, les calomnies, l’orgueil, les murmures, la désobéissance, les convoitises de tout type, justifiés ou non, pèche et ne pourrait qu’avoir un rapport conflictuel avec l’Esprit Saint.
Elle ne saurait développer une véritable complicité avec l’Esprit Saint, son PÈRE, son époux. Cf. Esaïe 54.5 : « Car ton créateur est ton époux : L’Eternel des armées est son nom ; Et ton rédempteur est le Saint d’Israël : Il se nomme Dieu de toute la terre ; ».
Elle ne pourra jouir du privilège exceptionnel qu’elle a de pouvoir chuchoter à l’oreille de DIEU, étant le seul être humain sur terre comme au ciel à pouvoir le faire.
Elle va passer le temps à se plaindre, se lamenter, accuser son mari entre autres, alors que c’est elle-même le problème.
Dans la prière, moment d’intimité ultime avec DIEU, la femme doit demander la restauration de ses dons en tant que femme mais surtout de son don de soumission, de son pouvoir dans la soumission que le Père Éternel a donné.
Il ne s’agit pas seulement de demander la restauration de notre identité de femme avec tout ce que cela comporte, mais bien plus, il faut demander la restauration de nos facultés d’appréhension et de compréhension des jeux et des enjeux de ce que la soumission implique dans un couple, dans une famille, dans la société.
En réalité on peut nous restaurer notre identité mais si nous ne comprenons pas là où DIEU veut nous amener, si nous ne comprenons pas où est la direction, si nous ne nous saisissons pas de l’instant et impactons sur les générations à venir avec le don que nous sommes et les dons que nous avons par la grâce de l’Esprit Saint, nous sommes mal barrés.
Il y a une femme, mariée à un homme de DIEU, elle-même femme de DIEU qui témoignait récemment dans ce ministère, qu’elle avait remarqué avec joie que dans son couple, plus elle s’impliquait dans les activités spirituelles, plus son mari lui démontrait de l’amour.
C’est mécanique ! Cela veut dire que lorsqu’on travaille spirituellement avec persévérance, amour et foi, on retrouve progressivement sa nature originelle, les esprits impurs qui se sont connectés à nous pendant notre parcours de vie sont anéantis. Puis, plus on le fait, plus on rayonne, plus les liens avec les personnes que le PÈRE ÉTERNEL a mises autour de nous se resserrent, plus les bonnes personnes entrent dans nos vies et les mauvaises personnes en sortent, et ainsi de suite.
Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique.
DIEU a tant aimé la femme qu’il lui a donné le pouvoir dans la soumission, qui est un acte d’humilité et de bravoure (suivre l’enseignement intitulé : « les qualités d’une femme selon Dieu »).
Et nous allons finir par-là !
Un jour, l’éléphant demande à son père : « Papa mon amie la souris et moi sommes tombés enceintes au même moment, mais pourquoi moi je n’ai pas encore mis bas alors qu’elle a déjà près de 40 petits ? ».
La fille éléphant continue en disant : « Aujourd’hui elle m’a demandé si je suis vraiment enceinte, par ce qu’elle se retrouve avec près de 40 souriceaux et moi je n’ai toujours pas mis bas mon éléphanteau… je ne savais quoi lui répondre ».
Le papa éléphant répond à sa fille en disant : « Tu sais, mon enfant, nous ne sommes pas des souris, nous sommes des éléphants, regarde nos tailles. Ce que tu as dans le ventre n’est pas une souris, c’est un éléphanteau majestueux, royal, fort, puissant. Quand ton petit naîtra, la terre s’en souviendra. Quand il posera son pied au sol, les autres animaux frémiront. Ton petit marquera les esprits, il marquera son temps. Pour que ton petit vienne au monde il faut attendre 22 mois, pour la souris il ne faut que 22 jours. Alors ne doute pas de qui tu es, d’où tu viens, ne doute pas de ta valeur. ».
C’est ce que nous disons aux femmes pour conclure.
Tu es au bon endroit, au bon moment, selon DIEU. N’entre jamais dans des comparaisons absurdes, des complexes saugrenus, des jalousies et des angoisses à n’en point finir au point de te créer des ulcères gastriques. N’entre jamais dans les affrontements avec ton mari sous prétexte qu’il a tort et que toi tu as raison. Tout se gère dans la prière, les combats se remportent spirituellement.
Tout cela ne sert à rien. Tout au contraire, cela nous éloigne de DIEU et de son plan parfait pour nous. Tout vient à point nommé à qui sait attendre dans la persévérance, la foi et l’espérance en Jésus-Christ.
Demeurez dans la posture d’apprenantes avec le bon cœur selon DIEU, soyez prudentes et mesurées, persévérez et soyez vraies, recherchez la paix, cette paix que seul Jésus-Christ donne.
Nos mamans disaient souvent : au réveil on ne dépose pas d’abord pied gauche au sol ; on ne sort pas ni ne rentre d’une maison par le pied gauche ; la femme doit marcher du côté gauche de son mari.
On sait que : la femme a été tirée de la côte gauche de l’homme ; le cœur se trouve du côté gauche.
Tout ceci est-il une simple coïncidence, ou un simple hasard ?
La femme, une véritable femme de prière, soumise selon DIEU est une alliée féroce, redoutable dans son couple et donc dans la société.
Soyons tous très richement et abondamment bénis.